No BBCLONE, no, no ! ..: Collectifs antilibéraux « Gauche Alternative 2007 » en Nord-Pas de Calais [Actualités] :..
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Alternative Unitaire Roubaix aux élections municipales
 

Il y a un an de cela, nous nous sommes retrouvés autour de José Bové pour la campagne des présidentielles. _Nous avons profité de cette période pour faire connaître et expérimenter d’autres façons de penser, de produire, de consommer, d’être. Cette campagne a aussi été l’occasion, et là n’est pas son moindre mérite, de tisser des liens et des amitiés. Beaucoup durent et, si la période n’est pas euphorique pour nos idées, nous avons de la patience et l’éphémère n’est pas notre temps. Certains d’autres nous ont aussi profité de cette période pour rencontrer d’autres militants, dans d’autres cercles et qui défendent des valeurs qui nous sont proches.

Pour les élections municipales, nous avons décidé de participer à une liste de gauche "Roubaix vraiment à Gauche" avec la LCR, Rouge Vif, des militants PC et Socialiste (voir texte d’appel ci-dessous)

Nous organisons une soirée de lancement de notre liste le vendredi 1er février 2008 à 18 heures à la Brasserie du Moulin, rue du Moulin, en face du grand garage Renault de Roubaix.

Vous pouvez venir nous soutenir pour cette campagne.

Vous pouvez aussi faire partie de l’aventure et participer à la liste qui doit regrouper 53 personnes d’ici le 15 Février.

Le début de la liste comprend à ce jour Yann Merlevede, Cathy Desquiens, André Vanderlynden, Patrick Mortal, ....

N’hsitez pas à nous contacter pour toute information, parlez-en autour de vous, venez nous soutenir vendredi et pendant la campagne, André

Élection municipale de mars 2008

Roubaix vraiment à Gauche
Vivre et travailler autrement et dignement à Roubaix
Liste emmenée par Yann Merlevede et soutenue par Alternative unitaire, LCR, Rouge Vif, ...

Contre la droite, à gauche avec des idées et des objectifs de gauche

Les élections municipales vont se tenir dans une ambiance lourde de menaces. Les promesses présidentielles sur le pouvoir d’achat ont fait long feu, mais pas la destruction des acquis sociaux ! Après les municipales, plus rien ne fera hésiter le MEDEF, la majorité de droite et le président de la République… à moins d’un vote d’opposition claire aux mesures déjà prises ou futures.

Il est donc urgent d’affirmer une gauche de lutte, une véritable force de contestation, capable de mobiliser pour faire échouer les mauvais coups du rapport Attali et du patronat, comme on a fait échouer le CPE… et même dans la foulée le CNE.

Dans de telles circonstances, le maire sortant de Roubaix choisit de s’allier au MODEM, c’est-à-dire à la droite, les candidats de ce parti étant bien connus pour leurs engagements de ce côté-là comme pour leurs liens avec les (très) grosses fortunes de la ville.

Il fallait donc qu’il y ait une liste de gauche, une liste radicale, contre la droite et son extrême, qui permette aux électeurs de redire ce qu’ils ont affirmé par leur vote de 2005 contre le traité européen.

… Pour dire qu’on ne vivra pas mieux à Roubaix avec moins de personnel dans les écoles, dans les hôpitaux, à la Poste… que la stagnation des salaires et des minima sociaux quand tout augmente, c’est insupportable, et qu’il n’y a qu’une solution : les augmenter, ce qui suppose de prendre sur les profits, dont la part dans la valeur de la production annuelle a augmenté de 10% en 25 ans. Il faut aussi que tous puissent travailler, et ce n’est pas en augmentant les heures supplémentaires qu’on y arrivera.
Combien restent des années sans emploi ? Combien sont à temps partiel imposé  ?

A Roubaix et dans la CUDL, de belles façades

L’objectif unique des gestionnaires de la CUDL et de la ville, c’est de créer des équipements à dimension planétaire, de luxe, tout ce qu’il faut pour faire venir au plus près des visiteurs fortunés. Pour concurrencer les grandes villes de la mondialisation, il faut atteindre, dit Pierre Mauroy, un « seuil critique ». En apparence, on est sur le chemin.

Mais nous, le seuil critique, on l’a dépassé ! Au quotidien, la vie, ici, est faite d’autre-chose :

  • Ce sont les familles salariées ou sans emploi, mais trop pauvres pour payer le minimum, avec des coupures d’électricité, de gaz, même parfois d’eau…
  • C’est Roubaix et ses deux records : le nombre de jeunes… et le nombre de Rmistes !
  • Ce sont les expulsions, plus fréquentes qu’on ne le croit (2 français sur 3 n’ont-ils pas peur de devenir SDF ?)
  • Ce sont les incendies qui rappellent que le logement est dans une crise sans précédent, les taudis plus nombreux, tandis que dans certains quartiers des appartements de moins de 30 ans sont déjà bons pour le bulldozer
  • Ce sont les sans-papier, les sans abris, le sans travail, les sans avenir…
  • Ce sont les usines qui n’en finissent pas de fermer et de licencier
  • Ce sont les cultures populaires qui se perdent
  • C’est l’environnement que les travaux perpétuels ne parviennent pas à rendre agréable et sain.

La Communauté urbaine pratique l’ouverture… à droite !!

Au lieu d’être un outil pour plus d’égalité, elle contribue aux difficultés de la population, avec des décisions dont elle ne rend compte nulle part : pourquoi les pénalités prévues pour les communes qui ne respectent pas la loi en matière de logements sociaux sont-elles aussi payées par les habitants de celles qui la respectent et au-delà ? Pourquoi, alors qu’elle est bien obligée de constater qu’on a engraissé sans raison des multinationales privées avec le marché de l’eau que les abonnés payent si cher, veut-elle encore nous faire croire qu’elle peut les mettre en concurrence (il n’y en a que 2 au monde !) ?

A Roubaix,

… la municipalité sortante peut bien se vanter de la rénovation du centre-ville ; mais le bilan est-il si brillant ? Sans les aides publiques, Géant ou Mac-Arthur tiendraient-ils ? On a créé des emplois mais combien en a-t-on détruit (ex : pour les librairies, le solde de l’ouverture du Furet est nul).

Et puis n’est-on pas enfermé dans une logique infernale : la Dotation Sociale Urbaine de Roubaix est forte, parce que les pauvres sont nombreux. Mais elle sert au financement global d’une ville qui s’endette en vain pour faire venir des « couches moyennes »… dont la venue massive signifierait la baisse de la DSU !

Roubaix est pourtant une ville de grande culture : une de celles qui ont le plus grand nombre d’associations, un signe clair. On peut être fier d’être roubaisien. Mais alors, pourquoi de plus en plus celles-ci doivent-elles fonctionner avec des bénévoles uniquement ? En fait, on se décharge sur elles de la gestion de la misère sociale, et chacune est obligée de se tailler son petit domaine… alors qu’on aurait besoin de plus d’égalité et de solidarité, les laissés pour compte sont légion. Et sans les moyens de vraiment fonctionner, elles ne pèsent pas lourd à côté des grandes structures culturelles qui concernent finalement peu la population.

Commencer par des réponses simples, en accord avec des valeurs claires : service public, égalité, laïcité, démocratie réelle, pour la Commune et la CUDL

  • Des conseillers municipaux d’opposition clairement à gauche, capables de donner la priorité à toutes les luttes, toutes les mobilisations en défense de la population, de contribuer au surgissement de ce mouvement d’ensemble des travailleurs qui, comme en mai 1968, remette les pendules à l’heure. - Et d’abord une mobilisation sans précédent pour la défense des services publics, seuls à garantir une véritable égalité en matière d’éducation, de santé, de mobilité. Cela implique la fin des délégations à des sociétés privées des services publics (l’eau, les déchets, etc.), et une action aux côtés des syndicats en défense de l’emploi public sur la Commune et la CUDL. Cela implique d’agir pour la scolarisation dès deux ans en mobilisant la population pour que l’Etat crée les postes nécessaires, et pour la réduction des effectifs des classes : il ne suffit pas d’un calicot sur la porte de la Mairie quand on supprime des enseignants ! Cela implique des services publics de proximité, pour répondre aux besoins des habitants : des crèches permettant aux parents travaillant équipe comme aux autres de faire garder leurs enfants, des lieux de vie et de culture dans les quartiers pour les adolescents si nombreux dans la ville, des structures de formation et d’accès à la formation pour toutes et tous. Cela exige aussi de nouvelles lignes de bus et de métro, pour désenclaver les zones isolées.
  • Des mesures d’urgence face à la détresse : gratuité des transports en commun et des cantines scolaires, bourse aux livres et fournitures prise en charge par la Commune pour les écoles publiques, arrêtés municipaux contre les expulsions et les coupures, réquisition des immeubles soit inutilisés soit insalubres, remise en état rapide et mise sur le marché locatif des logements que des institutions publiques détiennent, un plan de construction de logements à l’échelle communautaire, qui serait évidemment facilité si l’on avait un service public national du logement et de la construction.
  • Les décisions de la CUDL et de la Commune doivent être soumises au vote des citoyens concernés, le principe du budget participatif, c’est-à-dire proposé après consultation par les services communaux et communautaires, puis discuté et voté par les habitants, doit être adopté dans les deux cas. (Si c’est possible au Brésil, pourquoi pas ici ?). Tous les résidents, bien sûr, doivent voter sans condition de nationalité.
  • Et puis il faut des projets ambitieux en matière d’urbanisme et d’environnement : comment accepter de voir les habitants et les anciens salariés de la zone de l’Union rêver d’une reconversion urbaine de niveau européen, et les élus répondre par une autoroute et le seul vague espoir de l’implantation de quelques entreprises ? Il faut globalement un vrai projet d’urbanisme avec des priorités en matière d’écologie (des jardins ouvriers, des espaces verts, des immeubles isolés et économes d’énergie, des services de proximité), d’animation commerciale (la Commune doit favoriser d’abord les commerces qui répondent aux besoins des habitants et non l’inverse), d’ouverture (un espace pour les gens du voyage, c’est la loi), d’animation culturelle et sportive s’appuyant sur la population, sa jeunesse et ses compétences.
 
Publié le lundi 28 janvier 2008

 
Concernant l’organisation générale‭ des comités Bové‭ (‬ou Gauche Alternative‭) dans la région NPDC
 
Se connaître soi-même
Communiquer‭ (‬téléphone,‭ ‬courrier,‭ ‬internet,‭ ‬etc‭)
La Coordination Régionale
Progresser dans le projet politique
La fête
  1. Avant toute chose,‭ ‬il me semble essentiel de savoir avec qui nous travaillons.‭ ‬La région n’est pas inaccessible,‭ ‬nous ne sommes plus au temps des gaulois où il fallait compter plusieurs jours pour arriver à la ville d’à côté ‭ ! ‬Aussi,‭ ‬si la création d’une coordination régionale fait consensus,‭ ‬j’y reviendrai plus tard,‭ ‬elle participerait à‭ ‬la connaissance de tous les membres de Gauche Alternative.
    D’autre part,‭ ‬se connaître c’est aussi découvrir la manière dont chaque comité lutte,‭ ‬réfléchit,‭ ‬et dans quel mode de fonctionnement il a trouvé sa place.‭ ‬Ces échanges peuvent participer à‭ « ‬ dégourdir ‭ » ‬le problème de l’identité qui se pose maintenant.‭ ‬D’aucun disent que c’est en choisissant une structure que nous nous définirons,‭ ‬d’autres pensent qu’il faut d’abord nous définir pour choisir une structure qui reflète nos idées.‭ ‬Je crois qu’il faut continuer à débattre de ces deux questions,‭ ‬et par là proposer une structure même si l’identité n’est pas définie et inversement.‭ ‬Par exemple,‭ ‬partons de ce que nous ne voulons pas‭ ‬ :‭ ‬en aucun cas‭ ‬devenir un parti,‭ ‬tels que ceux que nous connaissons ‭ ; ‬être régis par une hiérarchie,‭ ‬dont les responsabilités resteraient attribuées aux mêmes personnes et inaccessibles aux autres ‭ ; ‬être enfermés sans avoir de possibilités de nous éloigner quand le besoin s’en ressent ‭ ; ‬être cible facile pour les opportunistes ‭ ; ‬etc.‭ ‬Ce que nous voulons absolument garder :‭ ‬nos‭ ‬diversités politiques,‭ ‬avec les difficultés qu’impliquent la militance parallèle dans les partis ‭ ; ‬la libre‭ « ‬ entrée et sortie ‭ »‬,‭ ‬avec les difficultés qu’impliquent les réductions et agrandissements de nos forces ‭ ; ‬l’aspect festif ‭ ; ‬etc.
    Je propose que nous restions et que nous nous désignions‭ ‬« mouvement politique ‭ »‬,‭ ‬pour garder à la fois‭ ‬la force d’un rassemblement et l’idée que rien n’est figé,‭ ‬ni acquis et que tout bouge sans cesse autour de nous.‭ ‬Mouvement oui,‭ ‬mais aussi politique,‭ ‬c’est là où nous allons nous différencier des associations par exemple,‭ ‬c’est là encore où nous pourrions trouver notre‭ « ‬ signature ‭ »‬ :‭ ‬dans le fait de‭ ‬remettre en question le bien fondé du terme‭ « ‬ politique ‭ »‬,‭ ‬de lui redonner une place légitime dans la vie des gens,‭ ‬de la rendre accessible.‭ ‬J’avoue avoir trouver ma place et une réelle conviction dans mon engagement en particulier à travers cette notion,‭ ‬découvrir un beau jour que‭ « ‬ la cour des grands ‭ » ‬n’est pas que pour les plus intellectuels et que je peux me ré-approprier l’idée de faire de la politique.‭ ‬Rencontrer les gens passe par une constante remise en question et par la découverte de l’inconnu‭ ( ‬dont nous aurions soit disant si peur‭… ‬tant qu’on le manipule pour en donner une image terrifiante,‭ ‬n’est-ce pas Monsieur le Président ‭ ?‬ ‭ ! )‬.‭ ‬La rencontre et la prise de conscience développe une solidarité et une ouverture,‭ ‬et créé dans certains cas de véritables cohésions de groupe.‭ ‬La plupart des gens sont abandonnés à leur sort,‭ ‬c’est même pour eux devenu banal,‭ « ‬ normal ‭ »‬,‭ ‬la question‭ ‬d’améliorer leur quotidien ne se pose pas.‭ ‬Or,‭ ‬c’est à nous‭ (‬d’autres organisations le font déjà bien sûr,‭ ‬mais à nous de compléter cette solidarité à notre manière en proposant d’autres supports et d’autres outils‭) ‬de leur proposer quelque chose qui réponde à leurs RÉELS besoins,‭ ‬de leur proposer d’intervenir dans nos réflexions pour construire une politique concrète,‭ ‬différente de ce que nous impose celle de la jungle.‭ ‬A notre échelle,‭ ‬nous essayons de redonner une certaine cohérence dans nos rapports à nous-mêmes,‭ ‬aux autres et au quotidien.‭
    Mais si nous prétendons faire de la politique,‭ ‬notre projet doit être à la mesure de ce que avançons.‭ ‬C’est-à-dire que les textes produits des réflexions,‭ ‬rencontres et discussions doivent‭ ‬énoncer des observations et des règles précises.‭ ‬Je ne mets pas le terme‭ « ‬ règles ‭ » ‬dans un cadre d’enfermement ou de‭ « ‬ castration ‭ »‬,‭ ‬je ne prétends pas,‭ ‬à travers lui,‭ ‬refaire une éducation de bonne conduite‭ « ‬ à la catholique ‭ »‬,‭ ‬mais seulement‭ ‬un guide à proposer et à remettre en question.‭ ‬Néanmoins,‭ ‬je n’ai pas peur de réclamer ces règles,‭ ‬je crois intimement que nous en avons besoin pour nous construire‭ ( ‬et pour déconstruire ‭ ! )‬,‭ ‬autant que pour résister face à l’enfermement de l’humain qui s’est installé avec le capitalisme. ‬Dès lors,‭ ‬il nous faut une agréable organisation,‭ ‬qui,‭ ‬à la fois,‭ ‬nous aide et nous protège.‭
    Une meilleure communication me paraît d’abord incontournable :‭ ‬je travaille actuellement avec Clarisse sur cette fameuse‭ ‬liste de contacts,‭ ‬c’est-à-dire un répertoire‭ – ‬fluctuant‭ – ‬des membres des comités de la région.
  2. La Coordination Régionale serait la passerelle entre nos activités qui se feront indépendamment les unes des autres,‭ ‬dans nos comités respectifs.‭ ‬Elle permettrait de rassembler les informations et de se rencontrer régulièrement au niveau régional pour mettre en commun nos idées,‭ ‬les résultats des actions et réflexions confrontées au public.‭ ‬Si elle a pour moi un rôle essentiel,‭ ‬c’est parce qu‭’‬elle va rendre visible les liens entre nous,‭ ‬et par là,‭ ‬renforcer notre structure d’existence concrète.‭ ‬Pourquoi ne pas‭ ‬faire tourner les lieux de réunion,‭ ‬de telle sorte que tous les comités puissent à la fois accueillir et recevoir,‭ ‬et que ce soit pas toujours les mêmes qui se déplacent ‭ ?
  3. Le projet.
    Même s’il est encore difficile à imaginer dans sa globalité,‭ ‬nous tenons un bon bout ‭ ! ‬Nos idées de conférences-débats sont une première avancée ‭ ! ‬L’essentiel,‭ ‬je crois,‭ ‬est d’expliquer simplement notre conception de la politique‭ (‬et donc la construire dans nos débats‭…)‬.‭ ‬Il faut‭ ‬réellement se séparer des schémas actuels qui ne fonctionnent plus‭ (‬les partis‭)‬.‭ ‬La lutte doit se mener différemment,‭ ‬autrement que celle que vise et que connaît parfaitement Sarko.‭ ‬Nous n’avons pas besoin de dirigeants,‭ ‬de chefs,‭ ‬de gourous ou de maîtres pour vivre ensemble de manière cohérente.‭ ‬N’oublions notre propre pouvoir en tant que simple citoyen ‭ ! ‬Qu’est-ce qui nous empêche de commencer dès maintenant à réaliser notre autonomie ‭ ? ‬Continuons à renforcer le réseau déjà en place de résistance‭ (‬les commerces et artisans bio,‭ ‬les faucheurs d’OGM,‭ ‬les casseurs de pubs,‭ ‬la vélorution,‭ ‬la décroissance,‭ ‬etc‭) ‬et amenons notre contribution avec nos outils à nous ‭ !
  4. Il est très important de pouvoir se libérer des prisons dans les musiques,‭ ‬les repas et les discussions entre nous et d’autres.‭ ‬La fête permet d’exorciser les douleurs,‭ ‬de faire face au découragement et de retrouver notre confiance en nous lorsque nous en doutons.‭ ‬C’est un outil simple et puissant face à l’oppression.‭ ‬Cela peut paraître surprenant,‭ ‬mais je suis convaincue que pour garder nos combats et notre résistance en force,‭ ‬et d’autant plus parce que c’est une période difficile que nous balance Sarko et ses copains,‭ ‬il faut rire,‭ ‬manger,‭ ‬chanter et danser ensemble,‭ ‬encore plus que d’habitude ‭ ! ‬Bref,‭ ‬se libérer régulièrement des pressions,‭ ‬souffrances et colères qui parsèment nos différents quotidiens.
    C’est aussi‭ ‬des occasions d’inviter d’autres personnes,‭ ‬celles et ceux avec lesquels un échange s’est créé durant la semaine,‭ ‬les voisins,‭ ‬amis qui ne sont pas forcément d’accord avec nos idées.‭ ‬Et puis des‭ ‬artisans en tout genre‭ (‬musiciens,‭ ‬danseurs,‭ ‬poètes,‭ ‬peintres,‭ ‬photographes,‭ ‬cuisiniers,‭ ‬voyageurs,‭ ‬chercheurs,‭ ‬militants,‭ ‬parents et enfants‭…)‬.

Beaucoup de choses sont encore à compléter ‭ !
Qu’en pensez-vous ‭ ?

Merci de m’avoir lue,‭
Ana.

 
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